Le carême, succédant au Temps Ordinaire, marque une rupture. Cette rupture est confirmée par l’absence du Gloria et de l’Alléluia. Dans le même esprit, l’orgue et les autres instruments se taisent « sauf pour soutenir le chant ».
Il en est de même pour les fleurs. Pendant le carême, en signe de dépouillement et de pénitence, on ne met pas de fleurs devant l’autel, ni au pied de l’ambon, sauf le dimanche de laetare (dimanche « de la joie », 4ème dimanche de Carême) ou pour les fêtes et solennités (Fête de St Joseph, Annonciation) où elles reprennent tout leur sens.
En revanche, Catherine P. et Bérénice L. nous ont fait la gentillesse de disposer devant l’autel une composition, pleine de symboles, pour nous aider à mieux vivre ce temps liturgique actuel. En voici les explications :
Le sable est le symbole du désert où le Christ a passé 40 jours, et donc de notre carême ; les pierres des champs représentent les obstacles sur lesquels on bute, nos mauvais penchants. La mousse sèche a besoin d’eau pour reverdir, ainsi nos cœurs ont besoin de la Parole de Dieu pour se remettre sur le bon chemin. Les bois pointus, de différentes tailles, symbolisent nos angoisses, nos doutes, nos difficultés ; ils sont en opposition avec les grès arrondis qui figurent nos bonnes actions, notre bonne volonté, nos actes de charité ou de piété. Les branches mortes évoquent le découragement qui survient parfois, mais celles en devenir parlent d’Espérance. Enfin, la bougie allumée tout au long du carême est là pour nous dire que nous ne sommes pas seuls, mais que le Christ nous accompagne chaque jour.
Au fur et à mesure des dimanches, d’autres petits détails s’ajouteront, en liaison avec l’évangile du jour. A vous de les découvrir !