Groupement Paroissial de Gazeran

Une icône à la Maison de Retraite

L’icône de la résurrection du Christ

 

L’iconographe, Michel Buyse, a écrit une icône spécialement pour la Maison de Retraite de Gazeran.

Le Père Robert a béni cette icône de la Résurrection lors de la messe du mardi 13 février,

en présence de nombreux résidents du Relais Tendresse.

Mais qu’est-ce exactement qu’une icône ?

Ce n’est pas une image ordinaire, ni même éventuellement, une œuvre d’art.

Elle est un lieu qui peut permettre la prière.

C’est dans cette perspective que Michel BUYSE écrit ces icônes. Ecriture qui, telle une retranscription d’une page d’Evangile propose à celui qui regarde l’icône, de recevoir, s’il est ouvert à l’Esprit Saint, le message qu’elle véhicule.

 

Cette icône est accrochée dans la salle qui sert de chapelle, le temps de la messe. Ensuite, elle est rangée dans une partie d’un placard, que quiconque peut ouvrir, pour la regarder et prier devant elle.

 

Que représente cette icône ?

 

La Résurrection ou Descente aux enfers

Selon la tradition orientale, l’icône de la résurrection du Christ le représente descendant aux enfers.

Le centre de la composition est la personne glorieuse du Christ, jaillissant tel l’éclair. Il y apparaît comme le Maître de la Vie et du cosmos. Vainqueur du gouffre de la mort, son corps ressuscité est animé dans le Dieu Trinité.

Ayant brisé les portes des enfers étendues en forme de croix sur l’abîme noir, le Christ les piétine et saisit le poignet d’Adam qu’Il arrache vigoureusement des ténèbres de la mort. C’est un geste gratuit, auquel l’homme adhère mais qui commence par la miséricorde de Dieu et non par la volonté humaine (c’est le Christ qui prend le bras d’Adam). Selon la liturgie, la résurrection du Christ inaugure la bonne nouvelle de la résurrection de tous les hommes. Avec Adam, c’est toute l’humanité qui est entraînée. Epuisé par une si longue attente, réveillé du sommeil de la mort (au péché), Adam contemple son libérateur d’un regard avide et empreint de lassitude.

Encore au premier plan, sortant aussi de la tombe, Eve lève pudiquement les mains couvertes par un pan de son vêtement en signe de révérence. Derrière elle, se pressent Moïse portant les tables de la Loi, des justes et des annonciateurs de la venue du Sauveur. A gauche, David et Salomon. On devine derrière eux d’autres rois et prophètes. Près de David, Jean Baptiste, le Précurseur, désigne le Christ des mains.

Au dessus du Christ, les anges portent la croix glorieuse et le calice ayant recueilli le précieux sang offert pour l’humanité.

Crochets, verrous et chaînes rompues jonchent le trou noir des enfers.

Les montagnes resserrées et hautes illustrant les hauteurs éternelles, en soulignent encore davantage la profondeur.

Dans son corps spirituel, transfiguré, le Christ échappe aux lois du monde, à la pesanteur marquée de corruptibilité et de mort. Son corps paraît suspendu dans l’espace.

Premier de cordée de tout le genre humain, Il est désormais toute transparence, ouverture et communion.

Pour en savoir plus sur l’auteur et son oeuvre, cliquez ici

Lectures du jour

  • Première lecture : « L’Église se construisait, réconfortée par l’Esprit Saint » (Ac 9, 31-42)
  • Psaume (115 (116b), 12-13, 14-15, 16ac-17)
  • Évangile : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jn 6, 60-69)

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